Les premiers mots du nouveau chef de l’Etat bissau-guinéen : « On va oublier nos petits faux problèmes »
2 janvier 2020


La Guinée Bissau connaît son nouveau président. Il s’agit d’Umaro Sissoco Embalo qui a été déclaré vainqueur de la présidentielle par la commission nationale électorale ce mercredi 1er janvier 2020. Ainsi, il remplace José Mario Vaz à la tête de ce pays d’Afrique de l’Ouest en proie à une crise politique depuis 2015.
Dans un entretien avec le journaliste Barka Bâ de la TFM, après la proclamation des résultats, le président élu a assuré qu’il mettra son magistère sous le signe de la réconciliation. « En Guinée Bissau, le président n’est pas le chef de l’Exécutif, mais je suis un symbole de l’unité nationale (…) On va oublier nos petits faux problèmes », a laissé entendre Embalo qui fait allusion à la dualité qui a prévalu depuis 2015 entre le président Vaz et les premiers ministres issus du Parti africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-vert (PAIGC).
« Avec moi, il y aura pas de blocage à l’Assemblée nationale », promet Embalo.
Cependant, il tient à rappeler qu’il assurera intégralement ses nouvelles fonctions et sera intransigeant sur des principes comme « l’ordre, la rigueur, la discipline et le progrès ». Avec lui, enchaîne-t-il « Tout le monde va se mettre au travail ».
Vue comme un acteur de l’instabilité que connaît ce pays depuis son indépendance, l’armée devra opérer sa mue. « Elle sera républicaine de même que la police », trace l’ancien officier.
Au cours de l’entretien, Umaro Sissoco Embalo s’est prononcé sur les relations qu’il entretient avec Blaise Compaoré, Khadafi et Macky Sall. S’agissant du premier, il dira qu’il considère comme un « père ». Le défunt guide libyen est logé dans la même enseigne. Le nouveau président de la Guinée Bissau regrette la manière « dont il a été assassiné ».
Parlant de Macky Sall, Umaro Sissoco Embalo fera montre d’une très grande déférence. « Je refuserai qu’il m’appelle monsieur le président. C’est mon grand frère », s’emballe-t-il non sans se souvenir de la sollicitude que lui a témoigné le couple présidentiel sénégalais, lorsqu’il était en « exil » au Sénégal.
« C’est sa femme qui m’a offert cette chemise. D’ailleurs ce n’est pas la seule. Elle m’en a remise beaucoup lors de mon séjour chez eux », ajoute Embalo qui attend du Sénégal qu’il accompagne la Guinée Bissau dans cette nouvelle dynamique qu’il cherche à lui insuffler.
Le Général s’est aussi investi comme mission de réconcilier son pays avec la Communauté internationale.

La Guinée Bissau connaît son nouveau président. Il s’agit d’Umaro Sissoco Embalo qui a été déclaré vainqueur de la présidentielle par la commission nationale électorale ce mercredi 1er janvier 2020. Ainsi, il remplace José Mario Vaz à la tête de ce pays d’Afrique de l’Ouest en proie à une crise politique depuis 2015.
Dans un entretien avec le journaliste Barka Bâ de la TFM, après la proclamation des résultats, le président élu a assuré qu’il mettra son magistère sous le signe de la réconciliation. « En Guinée Bissau, le président n’est pas le chef de l’Exécutif, mais je suis un symbole de l’unité nationale (…) On va oublier nos petits faux problèmes », a laissé entendre Embalo qui fait allusion à la dualité qui a prévalu depuis 2015 entre le président Vaz et les premiers ministres issus du Parti africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-vert (PAIGC).
« Avec moi, il y aura pas de blocage à l’Assemblée nationale », promet Embalo.
Cependant, il tient à rappeler qu’il assurera intégralement ses nouvelles fonctions et sera intransigeant sur des principes comme « l’ordre, la rigueur, la discipline et le progrès ». Avec lui, enchaîne-t-il « Tout le monde va se mettre au travail ».
Vue comme un acteur de l’instabilité que connaît ce pays depuis son indépendance, l’armée devra opérer sa mue. « Elle sera républicaine de même que la police », trace l’ancien officier.
Au cours de l’entretien, Umaro Sissoco Embalo s’est prononcé sur les relations qu’il entretient avec Blaise Compaoré, Khadafi et Macky Sall. S’agissant du premier, il dira qu’il considère comme un « père ». Le défunt guide libyen est logé dans la même enseigne. Le nouveau président de la Guinée Bissau regrette la manière « dont il a été assassiné ».
Parlant de Macky Sall, Umaro Sissoco Embalo fera montre d’une très grande déférence. « Je refuserai qu’il m’appelle monsieur le président. C’est mon grand frère », s’emballe-t-il non sans se souvenir de la sollicitude que lui a témoigné le couple présidentiel sénégalais, lorsqu’il était en « exil » au Sénégal.
« C’est sa femme qui m’a offert cette chemise. D’ailleurs ce n’est pas la seule. Elle m’en a remise beaucoup lors de mon séjour chez eux », ajoute Embalo qui attend du Sénégal qu’il accompagne la Guinée Bissau dans cette nouvelle dynamique qu’il cherche à lui insuffler.
Le Général s’est aussi investi comme mission de réconcilier son pays avec la Communauté internationale.